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Concilier études et handicap : c’est possible !

Depuis la loi sur le handicap de 2005, de plus en plus de jeunes invalides accèdent aux études supérieures. Alors, qu’en est-il de la situation globale de ces étudiants en 2019 ? Comment concilier études et handicap ?

Enquête.

Des efforts réalisés dans le supérieur

Si l’écart reste encore (trop) important avec le primaire, les établissements d’enseignement supérieur ont consenti de nombreux efforts ces dernières années. L’objectif étant d’améliorer l’accès des personnes handicapées aux études supérieures. Ci-dessous, les principales mesures mises en place :

  • Création de chartes sur le handicap : la Charte Université Handicap de 2012 tend à favoriser l’insertion professionnelle des étudiants invalides.
  • Élaboration de guides à destination des établissements: ces documentations, adressées aux services et personnels des universités, fournissent des conseils relatifs à l’accueil et l’accompagnement des étudiants handicapés tout au long de leur cursus et ce, jusqu’à leur entrée dans la vie active.
  • Attribution de bourses spécifiques: de nombreuses aides sont disponibles et soutiennent le parcours scolaire des personnes handicapées. Entre la Prestation de Compensation du Handicap (PCH), l’Allocation de l’Enfant Handicapé (AEEH) ou encore la Bourse d’Enseignement Supérieur sur critères sociaux, les possibilités ne manquent pas…

 

Tous ces appuis financiers sont attribués en fonction de la situation de l’étudiant et des besoins spécifiques liés à son handicap. À noter que selon le Ministère de l’Enseignement Supérieur, le Gouvernement alloue chaque année près de 7,5 millions d’euros pour l’accompagnement de ces élèves.

Les établissements ont également entrepris l’agencement de leurs locaux et adapté les enseignements proposés, de manière à ce qu’ils soient accessibles à tous. Les étudiants sont eux-mêmes davantage responsabilisés, en fournissant leurs notes de cours lorsque leurs camarades en ont besoin.

De plus, près de 80% des étudiants invalides (source : ministère de l’enseignement supérieur) bénéficient d’un aménagement de leurs modalités d’examen (tiers temps, présence d’un accompagnant…). De nombreuses résidences étudiantes suivent également cette tendance et proposent des services dédiés aux personnes handicapées. C’est par exemple le cas de nos résidences Les Belles Années, qui sont accessibles à tous.

En 2019, on comptait près de 34.000 étudiants en situation de handicap dans l’enseignement supérieur, soit 3 fois plus qu’il y a 15 ans.

Quid de la mobilité internationale ?

Pour favoriser la mobilité de tous les étudiants, de nombreux cursus proposent désormais des séjours à l’étranger. Des bourses d’études sont d’ailleurs attribuées dans cette optique :

L’allocation Erasmus : permet de financer les frais d’études et les stages à l’étranger. Elle peut grimper jusqu’à 450€ par mois et être cumulée avec d’autres aides.

Les aides à la mobilité internationale : calculées en fonction du temps passé à l’étranger, elles peuvent atteindre 400€ par mois et sont cumulables avec une bourse d’enseignement supérieur.

 

En plus de cela, les étudiants invalides bénéficient d’un dispositif supplémentaire visant à faciliter leurs démarches et à réduire les coûts liés à leur séjour : le Statut International d’Étudiant en Situation de Handicap (SIESH).

Il répond aux problématiques les plus courantes rencontrées par les étudiants handicapés et propose certaines solutions en conséquence :

  • Une aide financière sur les besoins médicaux.
  • Une aide à la recherche et à la prise en charge d’un accompagnant dans le pays hôte.
  • Des aides pour l’obtention de cartes de stationnement et d’invalidité, qui fluctuent d’un pays à l’autre.

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